samedi 21 février 2009

Bratislava puis Vienne

La semaine dernière, j'ai rendu mon essai qui compte pour la note finale. Le lendemain, je me suis de nouveau envolé pour un pays étranger: la Slovaquie. Violette, Sabine, Anais, Julien et moi sommes allé à Bratislava. Pourquoi une destination aussi peu commune? Tout simplement parce que Violette a trouvé des billets d'avions très peu chers Stockholm-Bratislava: 8 couronnes suédoises, soit 80 centimes d'euros tout inclus...alors on a sauté sur l'occasion!

Bratislava n'est pas une belle ville au sens où elle n'a ni l'histoire glorieuse ni la modernité des grandes capitales européennes. On dirait que c'est une capitale en transition. Elle n'est pas encore tout à faut sortie de l'Union soviétique, et elle n'est pas encore totalement entrée dans l'Union Européenne; même si elle en fait partie, et même si la Slovaquie s'est mise à l'Euro depuis le 1er janvier 2009.
C'était d'ailleurs assez drôle de voir, comme on l'a vécu en France en 2002 puis plus tard, le double affichage des prix en Euros et en monnaie nationale (la couronne slovaque). Aussi, les slovaques ne s'étant pas encore accoutumé à la monnaie des Européens, les gens comptent minutieusement la monnaie et la recompte pour ne pas se tromper. Aussi, il faut dire que 1 Euro=30 couronnes slovaques...alors ça doit vraiment les changer!

Même si Bratislava n'est pas une belle ville, avec des palais, de beaux hôtels particuliers, de grandes artères historiques, elle a quand même un charme bien à elle. Par exemple, la ville est ponctuée d'immenses statues de bronze. Elles datent sans doute de l'époque soviétique, et je les ai trouvées impressionantes. Sur l'une des places centrales, on peut voir le Ministère de la culture, un bâtiment immense, une Eglise, et au beau milieu de la place, deux grandes statues de bronze, qui vous dominent de plusieurs mètres et qui je crois représentent un ouvrier et un paysan.

Ensuite, nous avons vu le Parlement slovaque qui se situe sur une coline. Il surplombe la ville, et donne en particulier sur un échangeur de voitures, sur des taudis, et sur une aire sale et désaffectée. Aussi, on peut aperçevoir de là haut de nombreuses Eglises dont les façades vieillies voient leur crépis tomber en lambeaux. Comme l'a dit Anaïs, "C'est là qu'on réalise que même si pour nous Français l'Europe n'est pas toujours concrète, elle est nécessaire pour des pays comme la Slovaquie". 
D'ailleurs on a vu Bratislava, mais si l'on revient au même endroit dans ne serait ce que cinq ans, tout aura été rénové, tout aura changé, la pauvreté aura reculée et la capitale slovaque se sera embellie. Parce qu'on ne réalise pas que l'Union Européenne a en son sein des pays aussi pauvres, mais aussi à quel point tout bouge beaucoup plus vite qu'en Europe occidentale.

A Bratislava, tout est très peu cher. Et on en a profité pour bien manger notamment! Nous avons ensuite pris le bus pour l'Autriche. Vienne se situe à un peu plus d'une heure de la Slovaquie. C'est également sous la neige qu'on a visité la capitale autrichienne. Evidemment, rien de comparable avec Bratislava, la ville est un musée ouvert. Des palais à perte de vue. Ils témoignent du passé grand et glorieux de l'Autriche, dirigé par la dynastie bien connue des Habsbourg. Ils y ont régné près de sept siècles. Mais en 1918, les troupes de l'Entente, notamment formées par l'Empire d'Autriche-Hongrie, perdent la Première guerre mondiale, et la République est proclamée. En 1916, l'Empereur Joseph meurt de vieillesse...puis la défaite de l'Entente...tout ça marque la fin de l'Empire et donc de la grandeur autrichienne.

Mais Vienne reste marquée par sa gloire passée. A chaque coin de rue, un hôtel particulier, de belles maisons, des statues, des palais...tout est beau à Vienne. Un peu trop beau peut être! Nous avons visité le palais de Shönbrunn, celui où vivait la famille impériale, et en particulier Sissi l'impératrice d'Autriche (et de Hongrie). On a d'ailleur pu voir sa chambre, son bureau, ses peignes...Le guide nous a expliqué "Sissi passait ses journées à entretenir sa beauté. Elle était considérée comme l'une des plus belles femmes de son époque". 

Même s'il négeait, même si les paysages blancs et le ciel gris donnaient aux deux capitales un aspect nostalgique, j'aurais quand même aimé qu'il fasse soleil. Il paraît que les palais viennois sont beaucoup plus beaux sous le soleil...Mais j'espère y revenir! De toute façon, pour se réchauffer on est allé dans un café...et on a goûté l'incontournable chocolat viennois :)

A très bientôt, 

Joël

(vous pouvez voir les photos du voyages sur la droite dans "Voir toutes les photos de Vienne et Bratislava)

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