Par contre, je ne remercie pas Ryanair pour la musique de fête foraine qu'il y a à bord, avec, en fond, une voix d'animateur de supermarché qui est diffusée dans tout l'avion et qui dit à peu de choses près: "Attention! Vous pouvez rejoindre le club des millionaires grâce à la grande loterie Ryanair ou en achetant les tickets à gratter Ryanair. Renseignez vous auprès de l'équipage, et n'oubliez pas, vous pouvez peut-être rejoindre le club des millionnaires!".
Stéphane m'attendait à l'aéroport et m'a accueilli en m'offrant un Bretzel que j'ai dévoré. Je lui avais ramené les bonbons suédois "Billar" qui sont en fait des sortes de mini chamallows en forme de voitures. Après les friandises, nous avons pris le train pour aller chez lui. Ensuite, avec une copine de Stéphane, nous sommes sorti au Watergate qui est un club électro de la capitale.
Berlin est chargée d'histoire. L'histoire est pourtant récente parce qu'il y a vingt ans, tombait le mur qui séparait le monde entre capitalistes et communistes, et ce mur, on peut encore le longer à certains endroits de la ville, et s'y prendre en photos comme on l'a fait -enfin c'est moi qui ai voulu- :)
En fait, on ne peut pas s'empêcher de se balader dans les rues de Berlin sans se demander comment était-ce possible que, pendant 28 ans, cette ville ait été la vitrine de la Guerre Froide. Et surtout, je me suis surpris plusieurs fois à me dire "J'aimerais bien voir comment on vivait quand on était à l'Est, l'avoir vécu pour voir comment c'était sous le communisme". En fait c'est ça, j'ai été fasciné par la ville et par son histoire. Et comme me l'a dit Stéphane, "Berlin n'est pas historique comme le sont d'autres capitales européennes, mais Berlin a une histoire plus proche, c'est historique dans un autre sens".
Berlin est bien sûr historique à cause du nazisme...et là encore, je me suis souvent demandé -avec naïveté...- au détour d'une rue ou dans une station de métro, comment ça faisait de vivre sous le nazisme, en plein coeur du système, ici, à Berlin, dans ces rues, au Reichstag etc...Et j'ai souvent visité les lieux forts de la capitale à la lumière de mes cours d'histoire.
Je suis également allé voir le Stade Olympique de Berlin, là où les Jeux Olympiques de 1936 on été organisés par l'Allemagne d'Hitler, à la gloire du régime nazi. Là encore, tout m'impressionnait, le stade de pierre, gigantesque, avec les statues grecques sensées représenter la supériorité de l'homme aryien et l'entrée principale du stade faite de deux immenses pilliers de pierres auxquels sont accrochés les anneaux olympiques d'origines, tels qu'ils ont été érigés en 1ç36. En plus, quand je m'y suis rendu, il pleuvait, il faisait sombre, alors l'ambiance était assurée...
J'ai pu visiter le camps de Sachenhausen, muni d'un audioguide en Français, et là, tout m'a intéressé. Les lieux, les commentaires historiques. J'ai passé plus de deux heures à visiter ce camps, et il y avait longtemps que je n'avais pas visité un lieu aussi intéressant mais aussi bouleversant.
Toujours en restant dans l'aspect Guerre Froide, Berlin est marquée dans son ancienne partie Est, par la "culture République Démocratique Allemande". Bien sûr, c'est la partie la plus populaire de la ville, mais aussi la plus agréable et intéressante à vivre. Stéphane vit à l'Est, et en fait, je ne suis allé à l'Ouest qu'une seule fois, c'était pour voir la porte de Brandenburg (et encore, c'était même pas l'Ouest à l'époque, puisque le porte historique de la ville était ni à l'est ni à l'ouest, dans une zone intermédiaire, une sorte de "no mans land".
Berlin, c'est la capitale de l'Allemagne. C'est aussi la capitale des Kébabs. En fait, ce sandwich turc a justement été introduit par les Allemands d'origine turque. Ça coûte 2 Euros, et c'est assez bon. Alors on n'est pas certain de ce qu'on mange, si la viande est reconstituée ou pas, d'où elle vient, mais de toute façon, c'est trop tard, j'ai déjà tout mangé.
Joël