jeudi 4 septembre 2008

L'esprit d'Erasmus souffle sur nous

Ça y est nous y sommes, dans la longue marche vers l'esprit d'Erasmus, je suis arrivé à l'auberge Suédoise, à défaut d'auberge Espagnole!

Que dire du petit cercle que nous formons? Des bons moments partagés à visiter la ville, à dîner ensemble, à sortir aux soirées Erasmus, à parler anglais (même avec Violette qui est Française, on a fini par s'y mettre, on se parle en anglais!) mais aussi à travailler ensemble car il faut le rappeler, on est à l'université.

Il y a donc Violette, il y a aussi Iris (bon ça suffit pour les noms de fleurs) puis Juan, et enfin Kelly. Il y a aussi Jessica.
A nous seuls, nous représentons pas mal de nations dans le monde, à savoir, pour la France Violette, pour le Vénézuéla, Juan, pour les Etats-Unis d'Amérique du Nord, Kelly, pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Jessica, et pour la Hollande, Iris.

Laissez moi vous les présenter.

Commençons par la France en numéro un, car De Gaulle nous le rappelle, "La France n'est elle même que lorsqu'elle est première".

Tout d'abord donc il y a Violette, qui vient...d'Aix et que je ne connaissais pas avant. Je l'ai rencontré il y a quinze jours dans des conditions particulières. Dans des conditions suédoise pour dire vrai. Je venais d'apprendre que l'on m'avait attribué une chambre universitaire. Alors, j'ai déménagé dans l'après-midi même, le temps simplement d'aller chercher toutes mes valises et de revenir à l'université pour aménager.

C'était six heures du soir, il pleuvait des trombes d'eau, tout était sombre et moi, j'étais avec mes valises au milieu des vaches. Oui, il y a un pré avec des vaches entre la cité universitaire et l'université, et on doit le traverser à chaque fois: c'est encore une fois le côté "on veut rester proche de la nature" que la Suède affectionne tant.

Au milieu des vaches, pas pour longtemps, car j'aperçois au loin sur les hauteurs la magnifique cité universitaire, toute rouge (d'argile?). Et je réalise aussi que je ne sais pas où j'habite, que je suis trempé d'eau, et, pour ne rien gâcher, je suis exténué du poids de mes bagages. J'ai avec moi le numéro de ma rue, avec les clés de la chambre. Mais où est la rue? Où est la chambre?

Je vois alors au loin deux filles, dont Violette. J'entends qu'elles parlent français, Dieu existerait-il? Je m'adresse à elles, alors qu'il pleuvait de plus belle: "Excusez moi, je suis perdu, vous savez où se trouve Professorslingan?". Violette s'esclaffe de rire: "Ahaha t'es Français?! Ca se voit trop!".
Voilà donc, Violette c'est ça, de la spontanéité et beaucoup d'imprévus!

Vient ensuite Kelly (De Gaulle n'a rien dit de bon sur les États-Unis non?) qui vient de...New Yors City! Plus précisément de Manhattan, qui se prononce en bon anglais américain "meunèdeun"...et encore, c'est impossible à retranscrire ici tellement c'est du yaourt. Kelly est donc l'Américaine de la bande.

Juan, le Vénézuailien, apporte son lot d'habitudes culturelles d'ailleurs, notamment sur la place de la femme en société, en un mot, que du progrès.

Iris est la Hollandaise. Dave n'a qu'à bien se tenir! Et si vous vous posez encore la question, la Hollande est un pays qui existe encore aujourd'hui.

Enfin il y a Jessica, qui est Londonienne.

Vous pouvez voir quelques photos dans la rubrique "Albums photos"...

Ainsi va la vie au pays des élans, d'Ikéa, du saumon, et des œufs de poissons écrasés vendus en tube, qu'on appelle le Kaviar. En tous cas, sur nous veille Erasmus, Socrate n'est pas loin non plus, et Europa nous regarde aussi sans doute, et c'est rassurant tout ça!